vendredi 29 mai 2015

Réalité??


Ma vie d’avant

A l’aube de mes  40 ans je croyais enfin pouvoir me poser et vivre sereinement une belle histoire d’amour avec l’homme que j’aime.
J’ai déménagé pour lui, décider de venir près de lui dans le Nord, moi la fille du soleil, la pure sudiste.
Quitter ma vie, mes amis, ma famille n’en ayant plus ce ne fut pas difficile et hop me voilà dans le froid mais près de lui.

Valentin  et moi sommes un couple comme tant d’autres de premier abord et pourtant pas tant que cela. Enfin Lui surtout. Dès le début de notre relation, il s’est montré ferme et à la fois tendre avec moi. Il était demandeur de sexe mais pas du sexe que je connais, non des choses parfois trop extrêmes pour moi.

Il a une emprise sur moi. De celle dont  vous ne pouvez lutter. Chaque instant je pense à lui, chaque mot qu’il me dit peut faire mon bonheur ou mon malheur. IL est déstabilisant, parfois même cruel avec moi. Oserai je dire sadique même ?
 Il arrivait en partie à faire de moi ce qu’il voulait. Je dis en partie car un soir il a franchit un cap que je ne pensais pas un jour réalisable et j’ai subit par amour mais j’en suis meurtrie…

Il a son regard sombre ce soir, sans un mot il me fait signe de le suivre dans la chambre.  Je suis un peu inquiète car avant son arrivée il m’a envoyé un message où il exige que je sois en bas et talons hauts. Juste vêtue de cela. Signe que son appétit ce soir est grand… Que me prépare-t-il ?

- Mets-toi face au mur et ne bouge pas
- Mon amour est ce que je peux…. ET là Valentin m’attrape fermement par les cheveux et me plaque contre le mur froid au contact de mes seins.

Un bandeau vient se poser sur mes yeux. Je me retrouve dans le noir, mon cœur bat la chamade. Je tremble tant mais pourquoi en même temps cette sensation ne m’est pas complètement désagréable.
Il sort de la pièce. J’entends plusieurs pas. OH nonnn il n’est pas seul !!!

-Pose toi ici et ne bouge dit Valentin

Mais à qui parle-t-il ?

Qui est dans MA  maison ?

Qui est entrain de me voir nue ?

Mes tremblements redoublent d’intensité… Je rage de l’intérieur mais je connais mon homme, si je bouge il sera en colère et j’avoue que j’ai peur de lui quand la colère le prend.

Des mains glissent sur moi
Je reconnais ses mains à la manière dont il me touche.
Ses doigts me fouillent, je sens son souffle dans mon cou. Je frémis, je suis excitée alors que je ne devrais pas nous ne sommes pas seuls !!
Il frotte son sexe contre mes fesses quand l’excitation en moi est au plus haut, il s’amuse à rentrer plus son sexe entre mes fesses mais à chaque fois je me crispe, lui empêchant ainsi le passage. Et à chacune de mes crispations il me maintient plus fermement par les cheveux. Il s’engage entre nous deux une lutte douce et ferme, excitante tellement excitante que j’en oublierai presque notre invité mystère.

Mais c’est sans compter sur Valentin.
Il m’emmène à petit pas rapide ailleurs et me jette sur le lit.
Me mets en position de levrette, me fais changer de sens et là me souffle à l’oreille

- Je ne veux pas entendre un seul mot de toi. Tu vas écouter attentivement ce que je vais te dire. Il y a trop longtemps que j’attends ce moment, trop longtemps que je veux cela et que tu me le refuse. TU me refuses toujours tout mais ce soir tu n’as pas le choix !

- Valentin  s’il te plaiiiiiiiiit une gifle vient me couper et c’est brûlante de colère que je me résous à me taire

- Bien dit-il… Donc je disais que tu ne vas rien dire et te laisser faire. Tu verras que tu aimeras autant que moi et n’ai crainte ma belle aimée jamais je ne te tromperai tu le sais je t’aime plus que tout.

Au même moment je sens quelqu’un qui monte sur le lit derrière moi. Puis une main qui me caresse les fesses et mon sexe. J’essai de me dérober quand des doigts fins et agiles s’introduisent dans mon sexe mais Valentin qui me connaît fort bien me maintient fermement si fermement que j’en ai mal à la nuque. 
De son autre main il me relève la tête et m’introduit son sexe dans la bouche. IL y reste sans bouger et j’ai tout à loisir de sentir son sexe se gonfler dans ma bouche.  Je sens en même temps des doigts agiles aller et venir en moi.

Oh grand dieu que c’est bon, je mouille !! Très vite je ne pense plus à qui me fait quoi, pendant que ma bouche est remplie par le sexe de Valentin  j’ai un mélange derrière moi de caresses divines par des doigts et une langue experte.  Je me laisse enfin aller à mon plaisir et je gémis de plus en plus, Valentin en profite pour faire des allers venus dans ma bouche mais il reste pour une fois délicat et ne me bouscule pas comme à son habitude.

Puis tout s’arrête tout se fige…

La lumière me fait mal aux yeux un court instant. Je lève les yeux, Valentin  n’est pas tout seul devant moi. A ses pieds une femme… Qui est à l’opposé de ce que je suis. Petite, rousse aux cheveux rasés et avec un énorme collier de chien autour du cou, la laisse est dans la main de Valentin.
Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi. Muette et interrogative.

Valentin m’explique que Mélusine est sa soumise. Valentin est son Maître. Mais de quoi il me parle ??!!
Je rentre dans une colère noire. Il m’explique qu’il ne couche pas avec elle, qu’elle n’est rien pour lui et qu’il me veut moi aussi ainsi ! Que depuis le début il cherche à m’y amener.

 Je lui ris au nez en lui expliquant que si cela le fait bander de me voir avec un collier de chien c’est hors de question !
Durant tout ce temps, elle est restée assise par terre à genoux plutôt et ne bouge pas. Reste la tête baissée, silencieuse.

Je ne sais plus quoi penser de tout cela.
Il me supplie. Valentin me supplie et là je vais trop loin en riant à nouveau me sentant forte mais non IL EST FORT, pas moi. Pauvre sotte que je suis.

Il m’attrape fermement et les yeux dans les yeux me dit qu’elle restera avec nous tout ce mois, qu’elle a sa chambre et qu’elle sera au même titre que moi sauf que elle ne baisera pas avec lui.

Je finis comme toujours par accepter. Que puis-je faire d’autres ? Je l’aime et il a toujours su comment prendre le dessus sur moi. Je ne suis rien et il me le rappelle habillement.
Les jours passent et je ne supporte plus cette présence, cette femme qui regarde amoureusement mon homme, qui agit toujours selon sa volonté.

Je suis devenue comme éteinte, il y a longtemps que nous n’avons plus eu de disputes d’ailleurs. Depuis elle je ne suis plus que l’ombre de moi-même. Je retarde au maximum mes retours à la maison pour ne pas avoir à les voir ensemble car bien sur Valentin exige que j’assiste à certaines de leurs séances, ce pauvre diable croit que ainsi je finirai par en avoir envie. 
Tout m’est devenu insupportable mais pourtant je reste car je l’aime plus que ma propre vie. Je découvre dépitée tout ce qu’il m’a caché ces derniers mois… 
Son matériel, ses jouets comme ils les appellent. Comment ai-je pu être si aveugle ?

Combien de temps encore vais-je supporter de le voir mettre sa main en elle ? De la fouetter devant moi ? De l’entendre lui dire des Maître à tout bout de champ, de remuer son cul sans aucune pudeur, elle se frotte à lui comme un animal, et moi je suis là, ne pouvant rien dire. 
Parfois il me baise pendant qu’elle se goder l’anus, je déteste voir ça. Et à chaque coup qu’il lui met avec le god il me regarde dans les yeux en me disant qu’un jour ça sera moi et qu’il en est heureux. 

Il n’y a plus de rapports sexuels comme j’aimais. Ce n’est que force et elle est toujours là. 
A le regarder me prendre. Cela me rend folle de rage à chaque fois. Je voudrais lui vomir dessus. Lui crier combien elle est dingue d’accepter sa condition. 

Je suis allée voir sur internet et je frémis à la vue de certaines vidéos. Mais comment peut-il aimer cela ? Comment j’ai pu me tromper à ce point sur l’homme que j’aimais ?



J’ai du m’absenter pour mon travail durant deux jours. Deux jours d’angoisse pour moi car que va il se passer entre eux pendant mon absence ?

Je ne me sens pas bien à l’idée de les laisser mais je n’ai pas le choix. Une de mes collègues est malade et je prends sa place à un séminaire en Normandie.
Il y a des circonstances qui nous poussent à faire des choses insensées…

Un appel en absence de trop, Valentin  qui ne répond pas et cela me suffit pour me mettre un coup au cœur et un besoin déraisonnable de repartir immédiatement. J’invente une excuse bidon et je reprends la route pour Paris dans la nuit. Après plus de 2h de route, je suis devant la maison.

Tout y est éclairé et une voiture est  garée devant la maison, ce n’est pas celle de Valentin. Je rentre sans bruit. Je ne vois pas Lucky dans le jardin. Lucky est mon danois offert par  Valentin il y a deux ans pour me tenir compagnie quand il n’est pas là. Étrange..

J’entends de dehors une musique qui m’est de suite horrible à entendre, des gémissements, des claquements, des voix dont je ne saisi pas encore le sens des propos mais il y a plusieurs voix.
Je rentre doucement et m’avance vers le salon, mon beau et grand salon est devenu l’antre du diable et de ses disciples !

Des lumières tamisées
Une sorte de croix en bois au fond du salon 
Une femme recouverte de cire de bougie sur le dos,  entrain de se faire sodomiser par un homme tout de noir vêtu
Je commence à paniquer et là mes yeux ne croient pas ce qu’ils voient.

Mon chien est sur une femme pas n’importe laquelle… La soumise de Valentin.  IL l’a prend hargneusement, et pendant ce temps elle est entrain de sucer un homme qui se délecte du spectacle confortablement installé dans mon fauteuil… VALENTIN !!

J’ai envie de vomir !
Je le regarde entrain de beugler comme une bête en se faisant sucer pendant que mon chien encule sa pute !!!
Je reste bouche bée pas un son ne sort de ma bouche

Valentin finit par remarqué ma présence et fait arrêter Mélusine qui au lieu de baisser la tête comme à son habitude me regarde fièrement avec un sourire en coin qui en dit long.

Valentin se lève et se précipite vers moi, je recul et rentre dans un état de choque. Je ne peux parler, je ne veux pas qu’il me touche, je ne veux pas qu’il me parle. Pour la première fois depuis longtemps son regard a changé, il me regarde atterré mais il est trop tard. 

Sans un mot, sans un regard je sors, je prends ma voiture et pars chez mon amie.

Le lendemain elle me raccompagnera chez moi pour prendre quelques affaires. La maison est vide, personne, même pas le chien et je m’en moque. Juste une lettre sur la table écrite de Valentin. Je la fourre au fond de mon sac à main, je n’ai pas le courage de la lire maintenant. Je dois fuir, loin de lui, pour quelques temps. Il y va de ma survie.

Un soir chez mon amie, sur une mappemonde je pose mon doigt et lui dit c’est là que je pars !
Mon sort en est jeté… L’Angleterre sera ma terre d’asile. Seule mon amie sait où je vais.

Valentin appelle encore et encore mais ses appels restent sans réponse.
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Oh merde !!!!!!! Quelle heure est-il ?

- KaAliiiiiiiiiiiiiiiiiiiii  lève toi!!!!!!!!!...

- KAAAAAALIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Faut sortir le chien!!!

(Oh nonnn....le chien)