mardi 28 mars 2017

Toute première fois

Je devais faire une histoire pour un "concours" avec des mots imposés...

Militaire
Souterrain
Bandeau
Effleurer

Ce ne fut pas simple pour ma part de créer de toutes pièces une histoire..
Il y a dedans certaines choses réelles... Je ne vous dirai pas quoi!

J'espère que la lecture vous sera bonne...


Se retrouver avec lui dans ces caves parisiennes qui vont être les témoins de mes supplices et délices, je ne l'aurai jamais imaginé quand je l'ai vu s’asseoir près de moi en ce jour ensoleillé. 

Lui, beau, grand, brun ténébreux, comment ne pas flasher lorsque son regard s'est attardé sur moi?

Ce bel inconnu, militaire, qui en un regard m'a définitivement conquise.

Un sourire
Un café partagé
Le coup de foudre… L'évidence que c'est lui... Que c'est Nous.

Un baiser échangé qui a fini par des caresses enflammées dans sa voiture...
Dégoulinante de cyprine, je filais me préparer impatiente déjà de retrouver  Galan le soir même, pour cette soirée spéciale m'a-t-il dit avec son sourire ravageur.

Vêtue d’un corset faisant ressortir avec sensualité les courbes généreuses de ma poitrine, accompagné d’une petite jupe noire, de collants, de bottines et sans aucun sous-vêtement devraient suffire à éveiller son intérêt pour moi. Du moins je l'espère.

En descendant les escaliers du souterrain qui menaient à la soirée, j'avais l'impression de me retrouver dans les entrailles de Paris. Nous étions hors du temps... Je le comprendrais bien plus tard.

Plus nous approchions, plus la musique était forte, on y percevait cependant quelques gémissements, des cris et des claquements...

Mes yeux ne savaient plus où se poser, il y avait devant moi une superbe valse de fouets qui faisaient crier en cœur deux superbes femmes nues, attachées à des croix en bois. 

Timidement, je me collais à Galan, sa main se posait sur ma nuque, sans un mot, juste par la pression de ses doigts, il me fit le suivre. Nous nous retrouvâmes dans une sorte de petite pièce ouverte, avec sur un côté une grille en fer qui donnait sur une autre pièce où des gens discutaient.

Un homme était assis de dos tout contre la grille.
Galan se rapprocha de moi, je ne pouvais m'empêcher de plonger dans son regard, sa bouche effleura la mienne, je me sentis frémir.

Tout en m'embrassant, il sortit de la poche de son pantalon un bandeau. Son sourire puis son regard devint sombre et je me retrouvais dans l'obscurité la plus totale. Mais je n'avais pas peur, je le sentais là... Son odeur m'envahissait, sa voix me berçait autant qu'elle m'excitait et éveillait en moi un côté que je ne me connaissais pas.

Galan, guida mes mains jusqu'aux barreaux en fer et me demanda de les tenir et de ne pas les lâcher tant qu'il ne me le dirait pas. Il défit lentement mon corsage et je me retrouvais nue, sentant la froideur du fer contre ma peau.

Un baiser dans mon cou, je l’entendis me murmurer à l'oreille " que les jeux commencent ma douce", mon cœur se mit à battre fort dans ma poitrine.
Au premier coup de martinet, mes doigts s'accrochèrent un peu plus fort aux barreaux. Mais je ne pouvais m'empêcher de frissonner de plaisir à chacun de ses coups. C'est comme si, son martinet me prenait toute entière dans ses bras. Une sensation de chaleur m'envahissait doucement. Je découvris enfin ce qu'il entendait par supplice et délice... Car Galan alternait sensuellement caresses et coups...

Soudain, je sentis des doigts effleurer le dessus de ma poitrine, pendant que Galan caressait mes fesses et mon dos. Mon cœur battait à m'en rompre la poitrine. Mais je ne lâchais pas les barreaux et me laissais aller à ces caresses inconnues.

Ma peau devenait plus chaude, plus frémissante et un feu me brûlait de l'intérieur intensément.
Les doigts de l'inconnu devenaient plus habilles et s'amusaient à serrer mes tétons puis à les tordre et à m'en faire crier d’un délicieux supplice).

Galan voyant mes fesses bouger langoureusement, il vit un appel qu'il ne pouvait ignorer.
Il se colla à moi. Tout en me mordant, il m'écarta un peu plus les jambes et avec une de ses mains arracha mon collant pour avoir accès à mon intimité.

- Tu mouilles déjà comme une bonne chienne !

Je me sentais chienne, salope, femme aimante et offerte à cet homme que j'aimais déjà plus que de raison.

Ces mains inconnues n'ont pas arrêté de me caresser les seins, de les pincer pendant que Galan frottait son sexe tout contre mes fesses qui ne pouvaient rien faire d'autre que de se tendre plus vers lui...

J'étais languissante, gémissante, suppliante qu'il me prenne là... Devant tous qu'importe mais qu'il me prenne.

Il me pénétra enfin, délicatement, doucement.... Jusqu'au plus profond de mon être. Je soupirai de plaisir, à chacun de ses coups je fondais en de longs gémissements qui n'avaient de fin que lorsqu'il mettait ses doigts dans ma bouche.

Son souffle sur moi me rendait folle, aussi folle que son membre dur comme de la pierre qui prenait tout en moi avec autant de force que de douceur. Il était au tréfonds de mon intimité et je ne voulais plus qu'il en sorte, si ce n'est pour y revenir encore et toujours plus fort.

Je fus prise de tremblements, je ne pensais plus à rien. Une vague de chaleur envahit mon sexe dont la cyprine coulait à petit flot maintenant le long de mes cuisses…  Mon ventre était comme un magma en fusion. Je jouis dans un hurlement rauque que je ne pus maîtriser tant il sortait de mes tripes.

Tout s'arrêta, d’un seul coup. Galan était en moi. Haletant, comme je l'étais aussi. Il se plaqua contre moi, je sentis ses dents si fortement me mordre que j’ai cru qu’il m’arrachait un bout de chair. J’entendis un son lourd, un gémissement presque animal, c’était lui… Il me serrait fort tout en jouissant. Pour la première fois de ma vie, je sentais un homme jouir en moi. Malgré l’état de ma chatte dégoulinante, je sentais les battements de son sexe dans le mien. Galan prit mes mains dans les siennes… Doucement il sortit de moi, puis me tourna vers lui.

Le bandeau sur mes yeux tomba. Je contemplais son beau visage en sueur, son regard était redevenu clair et doux. Il m’embrassa avec ardeur et tendresse… Juste avant de quitter cette pièce, je ne pus m’empêcher de regarder vers la grille….
L'inconnu et ses doigts habilles et tortueux avait disparu. La soirée était finie. Nous étions les derniers à partir. Jamais je ne saurai à qui appartenaient ces mains qui ont laissé mes seins bouillants et aussi sensibles.

Je reste avec lui dans cette bulle, c'était si bon d'être hors du temps avec mon bel âtre.

Dans les bras de mon tendre tortionnaire, je rentre à son hôtel. Sur le lit est posé une superbe cravache et des menottes.

A son sourire, je comprends que notre nuit n'est pas finie.

- Mais d'abord, il te faut une bonne douche ma jolie petite chienne, me dit-il en passant autour de mon cou, une laisse en chaîne.

Je le suis,
Docile,
Curieuse,
Excitée par ce beau militaire croisé sur une terrasse de café....

Un sourire n'est jamais anodin.... N'est-ce pas?

mercredi 22 mars 2017

Maudites règles

Dans les bases du BDSM, beau nombre de personnes vont vous dire (on me l'a fait moi aussi à mes tout tout début) qu'il est important de les connaître par COEUR!!!

Moi, personne ne fut capable de répondre à mes questions quand la petite novice que j'étais demanda de qui elles venaient et est ce que toutes les soumises obéissent et doivent se plier à ces règles....

Alors au fil du temps j'ai eu ma réponse pour la 1ère quant à la 2ème la réponse est venue tout simplement de moi.... 

Je répondrai donc à ces deux questions après, à la fin... 

Dans les paragraphes qui suivent les commentaires en rouge seront de moi...
Aller c'est partit.... Pour ceux et celles qui ont envie de me suivre dans le déchiffrage de ces règles que vous allez vite comprendre combien je ne les suis pas à la lettre 


La soumise doit connaître les 12 règles par cœur et les réciter tous les matins afin de bien s'en imprégner! Je l'ai fait... Oui oui.... Bon.... Pas longtemps... Je crois que si notre dévoué(e) est fier d'être à nos pieds et que nos règles ont un sens pour eux/elles, point la peine de les obligés à les réciter tous les matins... Nos règles devenant naturellement les leurs.

1 - Les yeux baissés en ma présence, tu conserveras.

La soumise s'efforcera de ne jamais croiser le regard de son Maître, celle-ci étant indigne de porter le regard sur lui. Les exceptions autorisées par le Maître devront être perçues par la soumise comme une récompense dont elle n'est pas digne. Elle s'imposera donc de conserver les yeux à terre sitôt le Maître en sa présence. Cette disposition aura pour effet de lui rappeler, si besoin en était, son statut intrinsèque de soumise.

Alors pour moi si  j'estime mon soumis "indigne" de poser son regard sur moi, il est indigne aussi d'être Mien. C'est comme ces soumis qui vous disent être des "merdes" et vous supplient d'être à vos pieds.... Ai-je envie d'avoir "un sous être" à mes pieds? Non.. Hé bien là c'est le même principe. Et j'aime voir son regard. J'aime capter son inquiétude, ses peurs, son plaisir, qu'il voit en moi ce qui me plait... Lors de certaines situations il est jouissif de lui imposer de ne pas me regarder. Mais ceci n'est pas quelque chose de continu. Je n'ai pas besoin de lui faire baisser le regard pour qu'il se rappelle qui il est.


2 - Jamais mes décisions tu ne contesteras.

La soumise ayant toute confiance en son Maître s'en remet donc intégralement à lui et en son jugement. Ce qu'il fait ou dit est vérité universelle. Dans le cas d'incompréhension d'une intention du Maître, la soumise acceptera sans rechigner ni tergiverser de se prêter aux exigences du Maître. Puisque la soumise a confiance en son Maître, ce qu'il entreprend ne peut l'être que pour le bien de la soumise et son plaisir à lui.

Je ne suis pas (encore cette fois!!) d'accord avec cette règle.
Tout d'abord la confiance ne se prend pas, elle se donne et se mérite. Je dis en plaisantant que j'ai toujours raison, sauf que parfois je peux ne pas avoir raison. Par contre il est vrai que chaque chose que j'entreprend pour celui qui est à mes pieds n'est pas pour le mettre à mal. J'aime le mal, pas celui qui détruit l'autre. En cas d'incompréhension, j'attends qu'on m'en parle, qu'on me le dise. Tout est dans la manière de le dire. Pour moi la communication est primordial. Donc je ne peux que comprendre qu'il faut du temps et de la patience pour que s'installe une relation saine et sincère entre deux personnes. Surtout avec moi!!

Dans ma soumission, je n'ai jamais accepté sans rechigner quelque chose dont je sentais que cela pouvait m'être dangereux. Etre soumis n'est pas SUBIR SA SOUMISSION. Et avec un tel principe si vous n'êtes pas entre de bonnes mains les risques sont nombreux.


3 - Jamais les jambes tu ne croiseras.

De façon à être ouverte en permanence, la soumise s'interdira de se tenir les genoux serrés et à plus forte raison, les jambes croisées. Dans le même esprit, la soumise tiendra son sexe, son anus et ses aisselles, exempts de toute pilosité incongrue, sauf si le Maître apprécie une toison à l'un ou l'autre de ces endroits. De même le port de sous-vêtements sera proscrit sauf si le Maître en exprime le désir. Il pourra à loisir autoriser le port de soutien-gorge et culotte, ou l'un des deux, ou aucun.

Que dire? Je n'aime pas les poils... J'aimerai tant que les Dominants aussi s'imposent cette règle... Trouvez-vous joli un sexe tellement bien caché sous une horde de poils indisciplinés qu'on en perd sa grandeur?? Bon oui parfois les poils jouent un rôle de trompe l’œil... Et une femme où il faut écarter les poils pour enfin trouver son clitoris? Non mais sérieusement... Un peu de discipline pour tous ne fait pas de mal?... Non...?
Étrange cependant d'en faire une règle à connaître par cœur... Si l'on est attaché à son Dom qui n'aime pas les poils, va on oublier de se faire débroussailler???? 
Je ne reviendrai pas sur les portes ouvertes.. Si mon soumis croise les jambes je ne m'en offusque pas... Son trou il est assis dessus!!! 


4 - Une attitude humble et respectueuse tu conserveras.

Pour bien manifester sa soumission, l'esclave adoptera constamment un ton et un comportement respectueux pour s'adresser au Maître. Ainsi les paroles seront judicieusement choisies, ne seront jamais agressives, et encore moins ne manifesteront à aucun moment un quelconque énervement ou signe d'impatience. Il est évident que le mode impératif pour s'adresser au Maître, est proscrit. Dans le même esprit, le port de bijoux se fera de manière non ostentatoire. La soumise s'efforcera de se positionner en permanence en retrait de son Maître. Elle observera aussi d'être toujours à un niveau inférieur à lui, sur le plan physique. Ainsi lorsque le Maître est assis, la soumise s'assoira à ses pieds, et ainsi de suite.

Il est une évidence que en tant que soumis/soumise il y a un langage respectueux à tenir devant son/sa Dom.
Cela doit venir naturellement. Un/Une Dom n'est pas un/une ami(e) etc...
J'aime à l'avoir à mes pieds, non pas dans un soucis qu'il me soit inférieur mais bien parce que j'aime cela. Le reste étant à mes yeux des règles de bienséance que je fixe moi selon les cas et mes envies.


5 - A chaque infraction, ta punition toi-même tu fixeras.

Bien évidemment le Maître conservera un oeil critique et attentif aux faits et gestes de sa soumise. Il peut arriver qu'une faute ou erreur de comportement liée à son statut soit commise par la soumise. Mais le Maître peut aussi volontairement laisser croire à sa soumise que la faute n'a pas été relevée, afin de vérifier l'intégrité du respect de cette règle. La soumise devra donc dans les plus brefs délais, informer son Maître de toute inconduite dont elle aurait pu se rendre coupable, et en réclamer la juste punition.

C'est moi et moi seule qui décide de ses punitions, Il peut arriver que je laisse choisir mais j'y rajouterai bien souvent ma touche personnelle.
Chaque faute m'est dite puisque je n'accepte aucun mensonge.

6 - Ton temps libre à mon plaisir et mon bien-être tu consacreras.

L'esclave devra consacrer l'essentiel de son temps à se dévouer comme il se doit à son Maître. Elle s'inquiétera en permanence du bien être de son Elu, s'attachant à servir celui-ci comme son statut de servante l'y oblige. Ainsi, à table par exemple, elle devra veiller à ce que le Maître ait toujours son verre plein, du pain à disposition. Elle le servira des meilleurs morceaux, ne conservant pour elle que les restes que celui-ci consent à lui laisser. Si l'envie lui en prend, le Maître fera prendre sa pitance à son esclave, dans une gamelle, à genoux à ses pieds. Voire même lui jeter de temps à autre un os à ronger, le plaisir d'une soumise étant d'être avilie, rabaissée au rang d'animal de compagnie que le Maître peut indifféremment caresser ou repousser d'un coup de pied.

Ai-je besoin d'une règle pour savoir ce que je veux faire de mon soumis? Qui suis-je pour qu'on me dise ce que je peux faire avec lui sur ce sujet?
Dois-je rappeler à mon soumis que mon plaisir doit être le sien?
Par contre, non son temps libre ne doit pas m'être exclusivement consacré. J'ai moi aussi une vie hors BDSM. Et ce n'est point un esclave mais bien un soumis.
Qu'il fasse preuve de savoir vivre et savoir faire à mon égard est bien naturel. Et si tel n'est pas le cas, je lui apprend avec le temps à faire comme MOI je l'entend et non pas comme cette règle le décide pour MOI.

7 - Irréprochable et parée toujours tu seras.

L'esclave veillera à être en permanence désirable pour son Maître. De ce fait elle s'abstiendra de se présenter à Lui en tenue négligée, mais au contraire s'efforcera de paraître toujours sous son meilleur jour. Dans le cas où les obligations familiales s'opposent à ce précepte, l'esclave s'en excusera immédiatement auprès du Maître, et fera en sorte de remédier très rapidement à cette situation inacceptable.

Dans le cadre d'obligations familiales, Mon soumis n'a pas à se confondre en excuse. J'ai une vie privée, il a la sienne aussi. Et la vie privée prendre toujours le pas sur le reste. Normal. Il n'est pas Mon esclave de cette façon.

8 - Par mensonge ou omission, la vérité tu ne travestiras.

Il est hors de question de tolérer tout manquement à cette règle. En aucun cas, la soumise ne devra dissimuler, ou travestir la pure vérité à son Maître. Quelque soit la gravité des faits, ou paroles incriminées, la soumise devra en informer immédiatement son Maître qui jugera en toute équité du bien-fondé et de la dureté de la punition méritée..

Je crois que c'est peut être l'une des rares règles avec laquelle je suis d'accord.
AUCUN MENSONGE!!!

9 -Toutes tes tenues imposées avec fierté tu porteras.

Le jeu de Domination/Soumission ne se cantonne pas (ou ne devrait pas se cantonner) aux seules soirées organisées. Si la soumise est sincère, elle vivra sa soumission à chaque instant. Elle portera sur elle les marques de son appartenance et de sa condition. Le collier de cuir muni d'un anneau pour accrocher une laisse semble le plus indiqué en la matière. Visible de tous, il peut être suffisamment décoratif tout en étant relativement explicite et laisser planer le doute. Ce qui ajoutera à la confusion de la soumise et la maintiendra en état d'esclavage. Il pourra demander à sa soumise, pour son plus grand plaisir, de sortir court vêtue, et d'arborer un décolleté provoquant afin d'offrir le spectacle de son corps à des inconnus, dans les lieux et circonstances qui plairont au Maître. Il restera en permanence organisateur et bien sûr, garant de la sécurité de la soumise, dans ces jeux d'exhibition.

Là encore, tout dépend de mes envies, l'espace d'un temps. Je ne pense pas que le fait d'imposer une tenue fait vivre sa soumission plus sincèrement à chaque instant.
Qui ne porte pas son collier avec grande fierté????

10 - Avec quiconque dans nos jeux même comportement tu adopteras.

Le Maître peut prêter ou louer et à l'extrême, vendre ou donner sa soumise à qui bon lui semble. Dans ce cas, ce que fait ou dit le nouveau bénéficiaire a, aux yeux de l'esclave, exactement la même valeur que si ces gestes et paroles émanaient du Maître. La soumise devra donc exécuter avec le même entrain et la même ferveur, les demandes du nouveau Maître.

Louer...Vendre c'est de la prostitution et n'étant pas proxénète... 
Prêter pourquoi pas mais dans un cadre fort bien défini de ma part et jamais sans mon contrôle. Et si cela n'est pas un interdit pour mon soumis.
Mais rien ne peut être fait sans discussion.
Donner.... Non mais sérieux!! Mon soumis n'est pas monnayable et encore moins iun objet dont je pourrai me débarrasser comme ça en le refilant à une autre Domina.

En tant que soumise tout ceci serait impensable.
Ni prêt 
ET encore moins de don ou de vente !! 

11 - De ton corps, jamais aucun accès tu ne me refuseras.

Puisqu'une soumise est ravalée au rang d'objet sexuel, le Maître peut se servir d'elle à sa guise, quand bon lui semble. La soumise dormira donc nue. Ce qui facilite l'intromission du Maître pendant la nuit, si l'envie lui en prend. Elle sera de temps à autre attachée dans une position pas trop confortable, mais laissant ses différents orifices à portée de son Maître. L'introduction de divers objets peut être envisagée, pour le plaisir du Maître de savoir son esclave ainsi possédée en permanence. Par contre, il est expressément accepté par la soumise qu'aucun plaisir sexuel, que se soit par la masturbation, par une ou un autre partenaire, n'est acceptable sans le consentement et même plus, sans qu'il ne soit de l'initiative du Maître. Les jours de menstrues de l'esclave, celle-ci en informera son Maître et maintiendra son orifice anal lubrifié par un produit adéquat, de façon à ce que celui-ci soit pénétrable à chaque instant sans effort pour le Maître. Il pourra ainsi disposer indifféremment de la bouche ou de l'anus de sa soumise tant que celle-ci sera indisponible vaginalement. Bien sûr, si le Maître prend plaisir à posséder sa soumise durant cette période il pourra en disposer à sa guise, et cela, même si l'esclave goûte peu les pratiques sexuelles lors de ses jours d'indisposition.

Si respect des interdits de sa/son soumis(e)... Le Maître/La Maîtresse est en droit de faire ce que bon lui semble. Le but étant le plaisir des deux protagonistes.
L'histoire des règles menstruelles me fait beaucoup sourire....

12 - De tes punitions, toujours tu me remercieras.

Le Maître disposera intégralement de sa soumise. Il pourra tout à loisir s'amuser avec son corps aussi bien qu'avec son esprit. Ainsi, s'il lui prend l'envie de faire subir un châtiment corporel à la soumise, il n'aura pas à s'en justifier. A plus forte raison, si la soumise a failli à l'une des obligations afférentes à son statut. La soumise s'obligera à remercier le Maître de l'attention qu'il a bien voulu lui porter lors de cette punition. De même il pourra à discrétion la faire dormir dans un lieu de rétention, dans des conditions minimales de confort. Ce dont la soumise remerciera également.

 Il n'y a que moi qui associe châtiment corporel à punition? 
Wikipédia pense comme moi... "Un châtiment corporel est une forme de punition dont l'objectif est d'infliger une douleur physique..." Donc une punition ne se fait pas juste par envie du Dominant.

Une punition si elle n'est pas expliquée sert à quoi? Pour moi à rien. Et comme une punition n'est pas faite pour mon plaisir avant tout... 
Je n'ai pas à me justifier sur mes envies et sur mes actes dans la mesure où ils ont un sens et qu'ils sont en adéquation avec mon soumis et ce vers quoi nous voulons aller.
Mais pour une punition, j'estime que le/la Dom se doit d'expliquer les raisons de ce qu'il va arrivé.


Alors tout cela pourquoi me direz-vous?...
Même si sur certains points je peux rejoindre ces règles je ne peux les rendre miennes.
Déjà... Il vous faut savoir que ces règles ne sont aucunement les bases, le fondement du BDSM mais des règles créer pour un couple en particulier. Mastermind et sa soumise Salomé.
De plus ces règles leurs étaient si compliquées à vivre au quotidien qu'ils n'ont pas pu les suivre à la lettre.

Et comment être sur une règle soumise puis sur d'autres esclave?
A mon sens, elles ressemblent bien plus à des règles pour une esclave qu'une soumise.

A ces règles, je préfère les miennes, celles faites pour MON couple.
Je trouve dommage de se retrancher derrière des mots qui ne viennent pas du Dom, de celui ou de celle auprès de qui vous voulez grandir.

Il est bon de savoir qu'elles existent.
A mes yeux elles ne sont pas Mienne et ne le seront jamais.


La séparation..

Une séparation vanille ou dans le cadre BDSM est compliquée et douloureuse. Toutefois, elle est plus difficile dans notre "monde" car le lien qui unit deux personnes dans une relation D/s est tellement plus intense, plus forte...


Petit retour sur ma séparation avec le seul qui fut véritablement Mon Maître.


Tout d'abord en tant que femme, bien que j'ai essayé de rencontrer d'autres hommes, je me suis très vite rendue compte qu'il était toujours présent dans mon esprit et que mon corps malgré moi refusait certains actes étant jusque là réservé à lui.


En tant que soumise, j'avais littéralement cette impression de crever sans lui, sans ses mots, ses ordres, son odeur, sa voix....


Quand il m'appelait (par pure amitié une fois par semaine) j'étais dans l'attente de cet appel, crevant d'envie de supplier que tout reprenne...


Je me rappelle les fois où en conduisant j'entendais sa voix en moi et j'avais la sensation de sentir son collier autour de mon cou qui me serrait, d'avoir sa main qui caressait ma joue...


Les appels manqués devenant une torture qui me détruisait chaque jour un peu plus.
J'en étais même arrivée à ne plus pouvoir aller sur les groupes sans me retrouver à pleurer quand je lisais des échanges entre les soumises et leurs Maîtres.... Même une photo pouvait me déchirer le coeur.

Chaque nouvelle "chose" que j'ai pu faire avec un autre que lui, j'ai pleuré. La première fois où j'ai dormi dans les bras d'un homme... Réalisant que jamais je n'avais reçu le quart de sa part..
Ce manque était avant tout le manque de lui... Les sensations étant liées à lui.


J'ai mis un an à me défaire de ce lien. J'en été arrivée à en avoir des vertiges, des nausées et dès l'instant où j'ai commis l'irréparable pour que jamais il ne revienne.... Je n'ai plus souffert de ces vertiges. Ils ont disparu comme ils sont arrivés.


Le manque peut être cruel, dévastateur.... Viscéralement ancré en nous.
Il nous ronge de l'intérieur. Une seule chose à ce jour n'a pas changé. Je n'ai plus vécu quoi que ce soit avec un Dominant depuis maintenant 2 ans. Mes envies, ce besoin de ressentir à nouveau ce qui me rendait vivante ne cesse de refaire surface... Seulement je ne veux pas le revivre à n'importe quel prix.


Depuis je suis bien plus méfiante et plus attentive à mes alertes en moi.
Si autant je peux commencer à ré ouvrir cette porte autant je la referme vite... Ne supportant plus l'ombre d'un mensonge....


Ce qui m'aide dans mon cas c'est que je suis switch, que même si je suis aussi sensible et que je me donne à 200% dans ce que je peux vivre, je sais remonter et je ne suis jamais désespérer au point de faire tout et n'importe quoi avec n'importe qui.


Je crois qu'il est risqué pour certaines de montrer cette faille qu'elles ont en elles à ce moment car certains Dominants  fin psychologue et fort manipulateurs savent très bien manœuvrer...


Je crois que ce n'est pas sans risque de venir sur les réseaux sociaux en "pleurant" sur son triste sort... 

Non seulement il y aura toujours des personnes qui se complaisent du malheur des autres et ne feront rien pour tenter de vous faire remonter mais prendront plaisir à vous voir rester dans cet état car de vos blessures, ils s'en serviront à des fins personnelles,  mais il y a aussi ceux qui vont s'engouffrer dans les failles...


Il faut être très vigilante et puis accepter que oui c'est injuste, oui c'est très douloureux... Mais rester dans son mal être ne vous fera pas avancer. Et peut aussi devenir malsain... Car on a cette "fausse sensation" d'existé parce que justement on nous écoute et on nous plaint... Alors que la plupart du temps, tout cela n'est qu'un leurre.


Il n'y a aucune honte à avoir mal, à le partager avec ses amis, à écrire sa douleur...
Restez méfiantes mesdemoiselles de ces Dominants qui très rapidement feront tout pour vous devenir indispensable.


De certains qui auront toujours de belles phrases.. Et surtout n'oubliez pas que le temps est votre allié. Qu'importe le temps que cela prendra. Si un jour vous devez revivre une relation D/s cela se refera naturellement. Laissez vous le temps des choses. Ne rien précipité, vous écoutez est important voir primordial dans cette reconstruction.


Des erreurs, nous en commettons tous...
J'en fais encore... Parfois...
La vie est ainsi faite, sinon comment peut-on grandir si l'on ne commet jamais de fautes?
On apprend de ses erreurs et des autres...